PHARMANEWS
La lettre hebdomadaire de pharmacie.ma
N°396 13 juin 2017
28173 Destinataires
ESSENTIALE 10 OCTOBRE 2023
[ ÉDITORIAL ]
Intoxications alimentaires collectives d’Ouarzazate : L’arbre qui cache la forêt !

Abderrahim DERRAJI

D’après un communiqué du ministère de la Santé et de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), de graves intoxications alimentaires ont été enregistrées le 4 juin 2017 à Ouarzazate. Il s’agit d’une femme de 30 ans et de ses deux filles âgées respectivement de 6 et 10 ans.


Malgré les soins qui leur ont été prodigués à l’hôpital provincial d’Ouarzazate, la petite de six ans est décédée le lundi 5 juin. Sa mère, qui est dans un état critique, et sa grande sœur, qui est dans un état stable, ont été transférées à l’hôpital militaire de Marrakech. Depuis, une enquête a été diligentée par la cellule provinciale d’éveil d’Ouarzazate pour déterminer l’origine de ces intoxications. En attendant les résultats, le ministère de la Santé a rappelé dans son communiqué les précautions d’usage pour éviter les intoxications alimentaires.

Une autre intoxication collective a été également relayée par les médias. Il s’agit de trois frères âgés respectivement de 6, 12 et 17 ans de la région d’Agadir (Commune Drarka). Ces enfants ont consommé un gâteau que leur maman s’est procuré auprès d’un vendeur ambulant du souk hebdomadaire. La situation du grand frère s’étant rapidement aggravée, les médecins de l’ hôpital, Hassan II d’Agadir n’ont finalement pas pu le sauver.

Les intoxications alimentaires sont des infections digestives courantes dues à l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par des bactéries et/ou leurs toxines, des parasites ou des virus. Elles peuvent aussi être causées par des aliments souillés de poisons ou de métaux lourds. Les œufs, les laitages, la charcuterie, certains poissons et les crustacés sont les aliments qui sont le plus souvent impliqués dans ces intoxications, et ce, particulièrement durant l’été, saison où les aliments sont exposés à des températures élevées, ce qui favorise le développement de microorganismes comme les salmonelles et les staphylocoques. En effet, lors de cette période, un grand nombre de vendeurs ambulants sillonnent nos rues en proposant toutes sortes d’aliments. On voit également fleurir des locaux dont les propriétaires s’autoproclament du jour au lendemain «restaurateurs». Et comme ils ne respectent pas le minimum requis en matière d’hygiène et de conservation des aliments, la suite est facile à deviner.

Aujourd’hui, le seul moyen pour limiter le nombre de ces intoxications est de multiplier les contrôles, de sévir avec fermeté à chaque fois que c’est nécessaire et de des des campagnes de sensibilisation pour rappeler aux citoyens les précautions à prendre pour éviter les intoxications alimentaires.

 

Revue de presse
Épilepsies graves : le cannabidiol se révèle efficace Épilepsies graves : le cannabidiol se révèle efficace

Quelque 120 enfants et adolescents atteints d’une forme rare et grave d’épilepsie d’origine génétique (Syndrome de Dravet) ont participé à un essai international dont les résultats ont été publiés au mois de mai dans le «New England Journal of Medicine».

Ces malades âgés de 2 à 18 ans, qui continuaient à faire des crises malgré l’administration de 1 à 5 antiépileptiques, ont été suivis pendant 4 semaines. Durant cette période, le type et la fréquence des crises étaient scrupuleusement notés.

Ensuite, ces enfants ont reçu pendant 14 semaines un placébo, ou une solution contenant 20 mg de cannabidiol par kilo de poids corporel.

Dans le groupe traité par cette molécule, le nombre médian de crises est passé de 12,4 à 5,9 par mois, soit une baisse de 39%, et 3 enfants sont devenus totalement libres de crises, rapportent les auteurs.

En ce qui concerne le groupe de patients sous placébo, 27% ont eu au moins moitié moins de crises.

Le cannabidiol n’est, cependant, pas efficace à 100% et ne sera pas indiqué dans toutes les épilepsies, d’autant plus que les évènements indésirables restent nombreux : diarrhée, vomissement, fatigue, fièvre, somnolence et, chez certains, anomalies transitoires du fonctionnement hépatique.

«Cette étude représente le début d’une preuve solide en faveur de l’usage des cannabinoïdes contre l’épilepsie», a déclaré Samuel Berkovic, neurologue à l’Université de Melbourne (Australie).

Le laboratoire GW Pharmaceuticals, qui a financé cette étude, dispose déjà de résultats positifs dans une autre épilepsie grave, le syndrome de Lennox-Gastaut, et s’apprête à demander une autorisation de mise sur le marché pour l’Epidiolex dans les deux indications.
Source : lefigaro.fr

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Un expectorant pourrait traiter l’AVC Un expectorant pourrait traiter l’AVC

La N-acétylcystéine (NAC), un expectorant dont l’utilisation est répandue dans la prise en charge de la toux, pourrait contribuer à la prise en charge des AVC.

En effet, selon une étude publiée dans «Circulation» en mai, les chercheurs de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale – France) se sont intéressés à la NAC, une molécule qui permet de fluidifier les sécrétions bronchiques. Cette dernière désagrège le mucus en cassant les ponts existants entre les différentes protéines de mucine.

À partir de ce constat, les auteurs préconisent d’exploiter les propriétés de la NAC pour désagréger d’autres amas de protéines.

Ils ont commencé par une étude in vitro. Ils ont ensuite répété l’expérience plusieurs fois sur des souris présentant des AVC. La NAC s’attaque au «facteur de Von Willebrand», une protéine à l’origine de l’agrégation des plaquettes, et très utile notamment dans la coagulation sanguine.

D’après Maxime Gauberti, le traitement de l’obstruction des artères nécessite une quantité de NAC d’environ 1.000 fois supérieure à la dose administrée en cas de bronchite.

Actuellement, on traite les AVC soit en introduisant un petit filet dans l’artère du cerveau pour ôter le caillot, soit en administrant une protéine du sang dont le rôle est de dissoudre le caillot sanguin. Cette molécule comporte un risque hémorragique important.

«Tout en étant efficace pour détruire les caillots sanguins, l’utilisation de la NAC ne devrait pas, a priori, se traduire par une augmentation des hémorragies», affirme Maxime Gauberti. Et d’ajouter : «La prochaine étape sera de réunir les chercheurs européens, pour démarrer des essais cliniques et ainsi comparer l’utilisation des deux traitements par voie intraveineuse.»

Source : lefigaro.fr

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Surpriscription de Subutex : un médecin condamné à dix mois de prison avec sursis et une année d’interdiction d’exercice. Surpriscription de Subutex : un médecin condamné à dix mois de prison avec sursis et une année d’interdiction d’exercice.

Les services de gendarmerie de la ville de Limoges ont mené une enquête sur un généraliste exerçant au centre-ville soupçonné de trafic sur fond de prescriptions non conformes de Subutex et escroquerie s’y rattachant. D’après les chiffres de la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM), ce généraliste aurait prescrit, en 15 mois, 15.431 boîtes de Subutex pour 285 patients.

Cet omnipraticien a reconnu les faits devant la Cour en fournissant des explications peu convaincantes. Il a même reconnu avoir rédigé des prescriptions sans rencontrer certains malades et délivré trois ordonnances en 18 jours pour une même personne.La défense, qui réclamait la relaxe pour défaut d’intention, a évoqué des pressions et des menaces envers l’intéressé.

Son avocate l’a décrit comme «un médecin dévoué qui, contrairement à ses confrères, accepte de soigner des toxicomanes, sans profit».

Le tribunal correctionnel de Limoges l’a finalement condamné à dix mois de prison avec sursis et un an d’interdiction d’exercice. La Caisse primaire d'assurance-maladie a, de son côté, réclamé 120.000 euros de dommages et intérêts pour compenser ses remboursements. Le volet économique de cette affaire sera jugé en janvier 2018.
Source : Lequotidiendumedecin.fr

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Urgo accompagne les start-ups Urgo accompagne les start-ups

Le groupe Urgo se propose de soutenir, durant une année, des entreprises en phase de «démarrage» et œuvrant dans des domaines tels que la cicatrisation, la compression, la thérapie vasculaire, la médecine esthétique ou encore la santé connectée dans des segments proches de ceux cités.

Les start-ups répondant aux critères fixés par le groupe seront assistées par ce dernier, sans condition ni contrepartie. L’assistance de ce groupe intéressera le marketing, la mise en place d’un business model, les essais cliniques, la propriété intellectuelle, le passage du prototype au stade industriel et la mise sur le marché.

La sélection des projets se déroulera entre le mois de juin et le mois de septembre 2017. Les entreprises intéressées peuvent proposer leur candidature à travers une interface disponible sur le nouveau site du groupe Urgo lancé à cette occasion. Le groupe Urgo annoncera son choix à la fin du mois d’octobre prochain.  
Source : Urgo

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